• L’absentéisme coûte cher quand on additionne coûts directs et indirects. Il peut annuler les gains de productivité réalisés ailleurs et pénaliser la performance globale. En termes de masse salariale, un absentéisme de 8% peut représenter l’équivalent d’un 13e mois qui pourrait être distribué à l’ensemble des salariés.
• Ensuite, l’absentéisme récurrent fragilise l’organisation du travail des équipes, va générer des tensions et risque de provoquer des dysfonctionnements dans l’entreprise, la perte de clients et de commandes.
• Enfin parce qu’un taux d’absentéisme important suscite des interrogations sur les rapports mutuels entre les salariés à leur entreprise.

• La problématique est d’autant plus délicate qu’il n’y a pas de solution unique et « miracle » à l’absentéisme. Derrière un même chiffre supérieur à la moyenne (4% en France en 2010)  peuvent se cacher des causes très différentes, qui vont des arrêts maladie liés à des problèmes de santé chez les salariés exposés à des pénibilités physiques, à l’absentéisme de confort (certaines régions de France battant des records), en passant par l’expression d’un mal-être ou d’un stress professionnel. La menace de la contre-visite médicale ne suffit pas à résoudre des problématiques aussi diverses. Et une « solution » inadaptée peut même empirer les situations.

• Néanmoins, il est possible d’agir à plusieurs niveaux, en particulier en travaillant plus en amont, sur les variables qui provoquent l’absentéisme et / ou le turn-over: la non-satisfaction au travail, la démotivation et le désengagement des salariés. On constate en effet dans les divers pays où des études poussées ont été menées, avec des analyses multi-entreprises et inter-entreprises que – quelques soient les causes primaires – le taux d’absentéisme, la fréquence des absences et la durée des absences sont directement corrélés à la satisfaction au travail et à la motivation, ou à ce que les spécialistes anglo-saxons appellent « l’engagement organisationnel » (organizational commitment = implication en faveur de l’entreprise et de la tâche) (pour en savoir plus).

Absentéisme & Turn-over: « voter avec ses pieds »

• L’absentéisme global, au-delà des causes primaires immédiates (maladie personnelle, problème personnel, maladie d’un membre de la famille, …), et le turn-over, sont l’équivalent, dans le monde de l’entreprise du « vote avec ses pieds » dans les pays où il n’était pas possible d’exprimer directement son mécontentement à l’encontre du régime: dès qu’ils en avaient l’occasion, les citoyens insatisfaits ou frustrés s’échappaient de ces pays.
• Moins les salariés sont satisfaits de leur travail, moins ils sont engagés en faveur de leur entreprise et plus ils vont être absents, fréquemment absents et longtemps absents. Plus les salariés sont satisfaits de leur travail et plus ils sont impliqués en faveur de leur entreprise et de leur tâche et moins ils vont être absents, physiquement (absentéisme) ou mentalement (présentéisme : le salarié est physiquement présent mais mentalement ailleurs et ne fera que le strict minimum).

Audit d’absentéisme & climat social: identifier les causes et comprendre pour pouvoir agir

Accompagnement managérial et organisationnel

• Faire émerger des solutions par le mode participatif
• Accompagner l’entreprise dans leur mise en œuvre

Les absences de longue durée

• Eviter l’échec du retour à l’emploi après une absence maladie de longue durée.
• Accompagner individuellement vers le retour au poste les salariés en difficulté et souvent absents

Combien vous coûte votre taux d’absentéisme et de turn-over ou votre climat social dégradé?

• Méthode de calcul.